Après de longs mois de négociations, tractations et d’échanges intenses et variés avec le service navigabilité de la DGAC, Dragonfly a obtenu son laissez-passer national 5.7T MTOW (Permit-to-Fly DGAC) en janvier 2025.
Le député Jean-Luc Warsmann et Camien Cazé, DG de la DGAC, connaissent Dragonfly
Pour obtenir ce résultat, en plus des 6 mois d’échanges techniques avec la DGAC/DSAC sur la 2ieme moitié de 2024, rien n’a été ni simple ni facile !
En effet; début 2024, nous avons d’abord interpelé le député des Ardennes Jean-Luc Warsmann qui a fait un courrier au Ministre des Transports qui lui même a notifié Damien Cazé, Directeur Général de la DGAC, de la situation.
Ceci a permis de lancer la procédure…

Bien que laborieuse la demande du laissez-passer national qui permet de valider des vols d’essais est une étape importante et indispensable vers la voie de l’industrialisation et de la commercialisation et reconnaissance pour Dragonfly.
C’est une étape de la partie immergée d’un projet aéronautique sérieux…bien loin de certaines vidéos sans aucun avenir mais qui peuvent faire le buzz avec des millions de vues…
Ce permit-to-fly est une étape sine qua non pour la suite des développements de l’aéronautique légère électrique et décarbonée
Cette étape prouve également le sérieux de Dragonfly quand on connait la rigueur administrative dont est capable la DGAC. Et c’est cette rigueur qui fait de la DGAC une administration de référence dans le monde entier.
Pour rappel, Dragonfly, grâce à sa multi-motorisation électrique, est un ULM électrique qui 1) baisse de 40 à 50% la consommation énergétique (par rapport à un paramoteur électrique monomoteur), 2) zéro couple et aux effets gyroscopiques réduits (ce qui apporte une sécurité passive et un confort de pilotage et au décollage) 3) et qui dispose d’une sécurité active redondante qui n’existe pas sur les paramoteurs thermiques…entre autres avantages.
Dragonfly c’est un ULM plus facile à utiliser et plus agréable à piloter.
Tout ceci vaut le coup de persévérer vers la commercialisation.

Les avantages techniques et aéronautiques de la multi-motorisation contra-rotative sont prouvés (et éprouvés), mais le chemin vers l’industrialisation et la commercialisation est encore long. Dragonfly est aujourd’hui à la recherche de partenaires pour aboutir à cet objectif.
Les autorisations d’essai en vol sont effectivement une très bonne nouvelle.
Le résultat de la qualité technique du Dragonfly, de la ténacité de Christophe MARTZ, ainsi que de la clairvoyance du Député WARSMANN et du Directeur DGAC Monsieur CAZE
L’aventure doit et peut continuer.
Bravo Christophe 🙂 Je vous suis depuis 4 ans après avoir découvert votre page:
https://paragliding.rocktheoutdoor.com/paramoteur/paramoteur-electrique-longue-autonomie/
Je suis heureux de voir ce « permit de voler », on peut maintenant entrevoir une commercialisation pas si lointaine que ça …
Le Dragonfly existe déjà chez moi et je l’ai de mes yeux vu voler de ma maison 😉
J’ai hâte de voler avec le vôtre ! Merci, bravo, courage et à bientôt au Mont-Saint-Michel.
David
https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/mont-saint-michel/en-images-larchange-du-mont-saint-michel-sest-envole-dans-le-ciel-4096895
Merci David, c’est une invitation ? Si oui n’hésite pas à m’envoyer un message de contact sur le site ou un message sur les réseaux sociaux…
La comparaison Dragonfly / St-Michel est flatteuse !! 🙂
Pour la petite histoire, il y a quelques années, quand je cherchais un nom pour le projet, j’hésitais entre Angel Paramoteur et Dragonfly Paramoteur…du fait qu’un ange peut replier ses ailes tout comme une libellule…
Mais Angel faisait trop biblique et religieux peut être même un peu prétentieux, donc je me suis rabattu sur la biologie plutôt que le spirituel…
Voilà pour un des innombrables dessous du projet…