En novembre 2025, la Gazette de l’ULM consacre un article majeur à Dragonfly, notre paramoteur électrique bimoteur contrarotatif qui incarne une nouvelle étape dans l’aviation légère.
Conçu par Christophe Martz, ce projet pionnier associe passion, innovation et recherche de performances pour offrir une alternative crédible aux motorisations thermiques et aux monomoteurs électriques.
Une architecture bimoteur pour plus de stabilité
L’article souligne l’originalité de Dragonfly : deux hélices contrarotatives qui annulent les effets indésirables du couple moteur et des effets gyroscopiques. Résultat : un vol plus doux, des trajectoires plus précises et une fatigue réduite pour le pilote.
Le décollage est plus court, la montée régulière et les sensations se rapprochent de celles d’un parapente. Cette configuration transforme l’expérience de pilotage et ouvre la voie à une pratique plus intuitive, proche du vol libre !
Sécurité et électronique embarquée
La sécurité est au cœur du projet. Dragonfly intègre une électronique de contrôle redondante et des algorithmes actifs : arrêt automatique en cas de panne moteur, coupure instantanée si un mouvement anormal est détecté au décollage ou en vol (grosse fermeture de l’aile, grosses turbulences…).
Ces dispositifs, validés lors de plus de soixante-dix vols d’essais, renforcent la confiance dans la machine. Les évolutions prévues incluent stabilisation automatique et optimisation énergétique adaptative.
Rendement énergétique inédit
La Gazette met en avant un chiffre marquant : 40 % de gain énergétique par rapport à un monomoteur équivalent. Ce qui signifie que le rendement de la machine est quasi doublé par rapport à un monomoteur, cela avait déjà été confirmé par des calculs d’un professeur d’universités sur Dragonfly.
En croisière, Dragonfly consomme entre 3 000 et 3 500 W, contre 5 000 à 6 000 W pour un paramoteur classique. Avec 3 kWh de batteries, l’autonomie atteint environ une heure en palier, sans carburant, sans odeur, sans pollution et avec moins de vibrations et de bruit. Ces performances placent Dragonfly au niveau des paramoteurs thermiques, tout en offrant les avantages de l’électrique.

Reconnaissance réglementaire
Début 2025, Dragonfly a obtenu un Permit-to-Fly de la DGAC, une étape décisive qui valide son concept dans le cadre réglementaire français. Cette reconnaissance ouvre la voie à une intégration progressive des systèmes multimoteurs électriques dans les textes officiels, encore absents aujourd’hui en France (NB : c’est autorisé dans d’autres pays).
L’objectif est désormais d’atteindre un statut opérationnel stable pour envisager une production en petite série.
Une aventure collective
Depuis 2017, trois prototypes ont vu le jour, présentés lors d’événements majeurs : Coupe Icare 2023, Mondial ULM 2023 et 2025, Club France aux JO de Paris 2024. Soutenu par la BPI et la Région Grand Est, le projet doit entrer désormais en phase industrielle. Une campagne de précommandes est prévue dans les prochains mois pour impliquer directement les pilotes les plus motivés dans cette aventure.
Conclusion
L’article de la Gazette de l’ULM consacre Dragonfly comme une référence émergente du vol électrique. En combinant sécurité, rendement et plaisir de pilotage, il démontre que la multi-motorisation n’est pas une utopie mais une évolution logique de l’aéronautique légère. Dragonfly n’est pas seulement une machine : c’est une vision concrète d’un ciel plus propre, plus sûr et plus accessible à toutes et à tous…
Article intégral de la Gazette de l’ULM
Petit Erratum publié dans le numéro de décembre 2025
Malgré un travail préparatoire soigné, quelques petites erreurs techniques sont venues se glisser dans l’article, nous avons donc été obligé de publier un erratum dans le numéro suivant, de décembre 2025.

Source : Gazette de l’ULM, numéro 22 (novembre 2025) lagazettedelulm.fr
